Rapport sur la vulnérabilité de la Suisse

Source : Sortir du nucléaire (sortirdunucleaire.ch) octobre-novembre 2015 No 104.

 

Il s’agit, avec cette étude réalisée entre janvier et aout 2015 par Frédéric-Paul Piguet, Docteur en Géosciences et environnement, de dire ce que le mouvement antinucléaire

clame depuis ses débuts, mais sous un angle nouveau. Le rapport classe les centrales nucléaires (CN) selon la vulnérabilité qu’elles sont susceptibles de créer dans le pays qui les abrite, en cas d’accident nucléaire majeur. L’étude relève l’existence d’un standard international et coutumier menant à la localisation des centrales loin des principales villes, standard observé par 156 des 194 CN dans le monde (80%). D’après les classements comparatifs, même des petits Etats comme les Pays-Bas ont réussi à éloigner les centrales des principales villes.

A l’oppose, les 4 CN suisses sont parmi les 8 premières au monde en termes de mise en danger de la population. Bâle est à l’intérieur d’un rayon de 50km de trois CN suisses, Zurich de deux CN et Berne d’une CN (à 15 km !). Cette situation de vulnérabilité exceptionnelle est doublée par des normes laxistes de sécurité, en dessous des normes auxquelles doivent répondre les centrales nucléaires neuves, pourtant interdites de construction depuis mai 2011 en raison de leur dangerosité. «L’étude sur la vulnérabilité de la Suisse en cas d’accident nucléaire majeur sur le territoire national» (70 p.) sera rendue publique lors d’une conférence de presse à Berne en octobre.

PDR

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Classé dans Catastrophes, en français, Suisse

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