Archives de Catégorie: APAG2

Astrid : Le CEA en difficulté

Annie et Pierre Péguin,

physiciens

8 février 2018

http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2018/02/06/Astrid-Le-CEA-en-difficulte

 

A notre connaissance, pour la 1ere fois le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) prend l’initiative d’une reculade dans ses ambitions. Dans le passé, les rares replis lui avaient été imposés par les compromis politiques tels que la décision de développer la filière Westinghouse-PWR au lieu de la graphite-gaz, ou encore l’arrêt de Superphenix.

Cette fois, c’est le CEA lui-même qui prend les devants, il propose une relance de la filière plutonium par la construction d’un réacteur nettement plus petit qu’initialement prévu, d’après un article paru dans Les Echos.fr*.

Il faut croire que les X corps des mines à la tête du CEA, ne se sentent plus en position de force comme ce fut le cas depuis 60 ans, pour qu’ils soient amenés à reculer dans leur projet déjà très avancé de construction d’un réacteur à neutrons rapides à Marcoule, ASTRID, de 600MW électriques**. Voila que le CEA se contenterait maintenant d’un « démonstrateur » d’une à deux centaines de MW  pour sauver la filière plutonium promise à ses yeux à un avenir brillant!

Le gouvernement a déjà consacré des milliards pour sauver de la faillite EDF et Areva-Orano, et il veut donner la priorité à la prolongation de la vie du parc de réacteurs vieillissants et à son renouvellement par des EPR. Alors remettrait-il à plus tard, le « nucléaire durable du futur »?

Pourtant près de 600 personnes travailleraient actuellement sur le projet, la moitié au CEA, le reste chez les partenaires intéressés dont quelques dizaines au Japon associé aux études et à la réalisation depuis la fermeture définitive du surgénérateur de Monju, le CEA misant désormais sur un partenariat renforcé – jusqu’à parts égales – avec le Japon.

Tout cela coûte cher, des sommes importantes ont déjà été engagées, de l’ordre de 900 M€ (emprunt national Sarkozy-Rocard, salaires réglés par le CEA sur sa dotation annuelle, etc).

Le gouvernement devrait trancher en 2018 comme annoncé. Il faudra rester vigilants face à la menace de construction à Marcoule d’un nouveau « surgénérateur », même de puissance réduite, relançant une filière particulièrement dangereuse et lourde de conséquences pour l’avenir.

Mais surtout, cet événement s’ajoute aux informations touchant maintenant le grand public quant aux risques d’avoir à subir une catastrophe atomique : vieillissement du parc nucléaire mal entretenu, malfaçons des pièces élaborées par Areva – telle que la cuve de l’EPR de Flamanville, terrorisme. Tout cela accompagné d’une gabegie financière pesant sur le budget de l’Etat. Les langues et les écrits médiatiques se dénouent,

L’horreur nucléaire nous menace, le lobby nucléaire se fragilise, le risque d’une guerre nucléaire se précise. De même qu’un immeuble qui se fissure est évacué sans attendre, le nucléaire doit être arrêté immédiatement.

 

*Le réacteur du futur Astrid en suspens

https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/0301218315000-nucleaire-le-reacteur-du-futur-astrid-en-suspens-2149214.php

Année charnière pour le démonstrateur nucléaire Astrid

https://www.boursier.com/actualites/economie/annee-charniere-pour-le-demonstrateur-nucleaire-astrid-38018.html?fil89

**Le Gouvernement français s’apprête-t-il à relancer la filière des surgénérateurs au plutonium, enfant chérie du Commissariat à l’énergie atomique (CEA)1? Pierre Péguin, novembre 2017

http://arretsurinfo.ch/le-gouvernement-francais-sapprete-t-il-a-relancer-la-filiere-des-surgenerateurs-au-plutonium/

https://apag2.wordpress.com/2017/08/09/le-gouvernement-francais-sapprete-t-il-a-relancer-la-filiere-des-surgenerateurs-au-plutonium-enfant-cherie-du-commissariat-a-lenergie-atomique-cea-1/

 

Créé en 1945 par le Général de Gaulle, le nom du Commissariat à l’Energie Atomique a été modifié en 2010 et s’appelle désormais Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

 

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Convocation de l’Assemblée générale de l’Association pour l’Appel de Genève II (APAG2) pour le vendredi 11 mars 2016 à 18:00

ASSOCIATION POUR L’APPEL DE GENÈVE II

https://apag2.wordpress.com/

Genève, le 10 février 2016

Aux membres et sympathisants de l’APAG2

Convocation de l’Assemblée générale de l’Association pour l’Appel de Genève II (APAG2) pour le

vendredi 11 mars 2016 à 18:00

(cinquième anniversaire de Fukushima)

au Restaurant Le Milan (1er étage)

Boulevard de Grancy 54

1006 Lausanne

L’ordre du jour est le suivant :

1.- Paroles de bienvenue du président

2.- Adoption du procès-verbal de l’AG précédente

3.- Rapport d’activité du président

4.- Rapport du vérificateur aux comptes

5.- Projets d’activités

6.- Election du Bureau de l’APAGII

7.- Election des vérificateurs des comptes

8.- Divers et propositions individuelles

Les propositions individuelles doivent parvenir au Bureau jusqu’au vendredi 4 mars 2016 à l’adresse électronique de l’APAG figurant au bas de cette convocation.

Seuls les membres actifs qui se sont acquitté de leur cotisation de CH 30.- pour l’année en cours au jour de la convocation peuvent prendre part au vote. Les membres sympathisants sont également les bienvenus, mais ne peuvent voter.

L’Assemblée générale sera suivie d’un repas aux frais des participants de 19:15 à 20:15 au Restaurant du Milan, puis d’une conférence :

à 20:30

par Christian van Singer, physicien, ancien conseiller national, sur

Fukushima : quelles conséquences sur le plan du nucléaire en Allemagne et en Suisse cinq ans plus tard ?

Dans l’attente du plaisir de vous rencontrer, nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, chères et chers membres, à nos salutations les plus chaleureuses.

Pour le Bureau de l’APAG II

Le président                Le vice-président

Ivo Rens                                                 Marc Oran

 

APAG 2, Case postale 113, CH-1211 Genève 17.

Courriel : Association pour l’Appel de Genève 2 <appel2geneve@gmail.com

Postfinance : compte 12-109301-9   IBAN CH37 0900 0000 1210 9301 9

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RESEÑA HISTÓRICA

No les hagamos competencia a Tchernobyl y Fukushima !

Firmen y hagan firmar nuestra petición en pro de una parada inmediata de lo nuclear !

 

Origen y objeto del llamamiento de Ginebra II

 

En 1978 un grupo de personas, procedentes de la Universidad de Ginebra, deseosas de encontrar una solución de recambio al surregenerador de Super-Phénix de Creys-Malville (Francia) y a la sociedad del plutonio, lanzaron un llamamiento a los miembros de las autoridades políticas de Europa, así como al Parlamento europeo. Este era el Llamamiento de Ginebra.

35 años más tarde, algunos amigos sensibilizados por los crecientes problemas que plantea lo nuclear y preocupados frente a la « desinformación » crónica relativa al Japón siniestrado y contaminado, se preguntaron si los nucleócratas conservaban la esperanza de que el mundo se olvide rápidamente de lo que llaman « este incidente » para poder vender sus proyectos de nuevas centrales en el mundo entero ?

 

Fué entonces cuando unos militantes del Llamamiento de Ginebra, tras varias consultas redactaron un texto destinado à  despesrtar las conciencias . Este fué el LLAMAMIENTO DE GINEBRA II.

 

Tenía dicho texto que ser ampliamente difundido por cada destinatario acerca de personas que hubiesen elegidas así como en las redes informáticas, con miras a provocar tomas de conciencia o gestiones, publicaciones, acciones para incitar nuestras autoridades à tomar sus responsabilidades frente al peligro que representa ahora esta energía éminentemente hostil a la vida.

 

Desgraciadamente, no tenemos la estructura ni los medios de gestionar tal operación a escala del planeta, síno solamente el deseo de contribuir, con los modestos medios que tenemos, al abandono lo más rápidamente posible de una energía que ha demostrado los riesgos insensatos que crea, y a accelerar el pasaje a las energías renovables y sin peligro.

 

Para firmar Ud tambien este Llamamiento, sírvase ir a la página « Sostenimiento ». Y para cualquier información dirigese a : appel2geneve@gmail.com.

 

 

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LLAMAMIENTO DE GINEBRA II A LAS AUTORIDADES PÓLITICAS

Acábese AHORA con la energía nuclear !

 

Las catástrofes nucleares de Tchernobyl y Fukushima se han producido a 25 años de intervalo. Sin embargo, nos habían sido asegurado que tales accidentes eran casi imposibles ! Nuestros responsables políticos lo han creido y nosotros tambien. Pero en realidad es imposible calcular la probabilidad de semejante accidente. A pesar de esto se ha evaluado a una vez en cien mil años. La sinistre verdad es que ha ocurrido dos veces en veinticinco años.

Hoy en día, existen en el mundo un poco menos de 400 reactores nucleares en estado de funcionamiento. La próxima catástrofe se producirá pues en cualquier sitio, en cualquier momento. Y el estado actual de estas centrales que estan envejeciendo no puede más que acredentar la probabilidad de una nueva catastrofe.

 

El  inventario de la radioactividad provocada por estas instalaciones es aterrorizante : puede exterminar a cada habitante de nuestro planeta hasta varios millare de veces ! Bastaría que una miníma fracción de esta cantidad de materia se escape en la naturaleza para provocar una catástrofe. No nos olvidemos de que todo lo que puede ocurrir acaba por ocurrir…Tchernobyl y Fukushima son dos pruebas de ello.

 

El sólo y único medio de eliminar este riesgo es interrumpir la actividad de dichas centrales y depositar los residuos que han producido, extraer el combustible irradiado,  acondicionarlos en sitios apropiados en contenedores adecuados, y transformar dichos sitios en mausoleos. Todos estos mausoleos seran testimonios que recordaran a las generaciones futuras las consecuencias de los riesgos tecnólogicos que no se pueden dominar.

En vez de intentar hacernos olvidar de las catástrofes que se han producido ya, deberían los Estados, las instituciones internacionales y los poderes ecómomicos decidir abandonar lo nuclear para entrar en la transición hacia lo todo renovable, pues en cuanto se acabaría de obstaculizar su desarrollo, esta solución se revelaría perfectamente capaz de asumir el relevo .

 

Aún alegando el pretexto de una dudosa necesidad de electricidad, no se tiene que tomar ningún otro riesgo más -el de que ocurra un ccidente nuclear mortífero que tendrá por consecuencia que inmensos territoritorios se vuelvan inhabitables durante siglos . No nos olvidemos de que, en un no muy lejano pasado ya, se ha decidido construir centrales nucleares y que luego se planteó el problema de cómo se iba a vender la corriente que así se producía. Lo que ha llevado las compañias productores de electricidad a promover varias aberraciones energéticas tales como, entre otras, la calefacción eléctrica, el desarollo desencadenado del alumbrado público.

 

La energía nuclear no es renovable, por consiguiente es ineluctable su abandono. Cualquier atraso en hacerlo sólo aumenta el riesgo de una próxima catástrofe. Como lo constatamos, después de aquella de Fukushima, Japón a interrumpido casi todos sus reactores. Es posible entonces ! Y es la única actitud responsable. Es nuestro único medio de limitar los problemas insolubles que legarrmos a las futuras generaciones.

 

 

Ginebra, a 24 de mayo de 2013

 

(Cualquier lector de este llamamiento lo puede firmar rellenando el formulario de la página   « Sostenimiento »)

 

Lista de los Primeros signatarios

 

Pierre Lehmann, phísico nuclear, Paul Bonny, ciudanano ginebrino, Ivo Rens, Prof. honorario de la Universidad de Ginebra, Yves Lenoir, phísico , Rémy Pagani, Alcalde de Ginebra, Michèle Rivasi, fundadora de la CRIIRAD, diputada europea de Europe-Les Verts, Wladimir Tchertkoff, vice-pres. de la asociación Enfants de Tchernobyl-Bélarus, Prof. Alexey V.Yablokov, Academia de sciencias de Rusia , Anne-Cécile Reimann, Prés. ContrAtom, Ginebra, Luc Recordon, diputado del Parlamento suizo, Wataru Iwata, ciudadano japones, Prof. emérito Michel Fernex, Facultad de Medicina, Universidad de Basilea (Suiza), Roger Nordmann, diputado del Parlamento suizo , Liliane Maury Pasquier, diputada del Parlamento suizo, Bruno Barillot, laureado de Nuclear Free Future Award 2010, Polinesia francesa Philippe Lebreton, Prof. honorario, Universidad de Lyon 1, Victor Ruffy, ex- présidente del Parlamento suizo , Jean-Robert Yersin, diputado del Grand Conseil ( Parlamento del cantón deVaud, Suiza), Robert J. Parsons, periodista, Isabelle Chevalley, diputada del Parlamento suizo, Luc Breton, ex- périto responsable de radioprotección, Instituto Suizo de Investigación Experimental sobre Cancer, Epalinges (Suiza), Yves Renaud, diplomado del CNAM de Paris, Jürg Buri, director de la Fundación Suiza de Energía, Zurich, Suiza, Frédéric Radeff, ciudadano de Ginebra, François Lefort, Prof. HES, Diputado del Grand Conseil (Parlamento del cantón de Ginebra), Walter Wildi, Prof. geología. Universidad de Ginebra, Joel Jakubec, Ministro de la Iglesia protestante de Ginebra, Danielle Martinet, ciudadana de Ginebra, Ciril Mizrahi, ex-miembro de la Asamblea constituyente de Ginebra, Manuel Tornare, Diputado del Parlamento suizo, ex- Alcalde de Ginebra, Salima Moyard, Diputada del Grand Conseil (Parlamento del cantón de Ginebra), Marc Oran, Diputado del Grand Conseil (Parlamento del cantón de Vaud), Guillaume Mathelier, Alcalde de Ambilly , Francia, Edouard Dommen, especialista de Etica, Micheline Calmy-Rey, ex- Presidenta de la Confédéración suiza, Renaud Gautier, Diputado del Grand Conseil (Parlamento de Ginebra), Pierre Mercier, Prof. Honorario de la Universidad de Lausanne.

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Remerciements à la Ville de Genève

ASSOCIATION POUR L’APPEL DE GENEVE II

(APAG2)

www.apag2.wordpress.com

 

 

Madame Sandrine Salerno

Maire de la Ville de Genève

E.V.

 

Genève, ce 21 mai 2014.

 

Madame la Maire,

 

Au nom du Bureau de l’APAG2, je tiens à vous remercier vivement, ainsi que le Conseil administratif de la Ville de Genève, de votre lettre du 26 février 2014 par laquelle vous nous informez que la Ville de Genève souscrit à l’Appel de Genève II demandant l’arrêt immédiat de l’électronucléaire et soutient activement notre action.

Cet appui, qui rejoint celui naguère apporté par la Ville de Genève, puis par l’Etat de Genève, à la lutte menée à la fin du siècle dernier par l’APAG1 contre le surgénérateur nucléaire SuperPhénix de Creys-Malville, nous est infiniment précieux dans nos interventions auprès des autorités tant étrangères que suisses.

Avec nos vifs remerciements, je vous prie d’agréer, Madame la Maire, l’assurance de ma parfaite considération.

 

 

Ivo Rens

Président

 

Copie aux membres du Bureau de l’APAG2.

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Cronistoria

Origine e scopo dell’Appello di Ginevra II

Nel 1978, un gruppo nato in seno all’Università di Ginevra lancia un appello ai rappresentanti politici dell’Europa, come pure al Parlamento Europeo, con lo scopo di trovare una soluzione alternativa al generatore di Super-Phénix a Creys-Malville (Francia) e alla società del plutonio. È l’Appello di Ginevra.

35 anni più tardi, alcuni amici, sensibilizzati dai problemi crescenti posti dal nucleare, esprimono preoccupazione di fronte alla disinformazione cronica osservata nel Giappone sinistrato e contaminato. I “nucleocrati” nutrono forse la speranza che il mondo dimentichi rapidamente questo «incidente» affinché possano vendere il loro progetto di nuovi centrali al mondo intero?

Dopo diverse consultazioni,  un testo destinato a risvegliare le coscienze è allora redatto da militanti del primo Appello di Ginevra: è l’APPELLO DI GINEVRA II

Questo testo dovrebbe essere capillarmente diffuso da ogni destinatario, presso persone di propria scelta, nelle reti informatiche, al fine di provocare delle prese di coscienza e di incoraggiare iniziative, pubblicazioni, azioni che inducano le autorità ad assumere le loro responsabilità di fronte al pericolo rappresentato da questa energia eminentemente ostile all’essere vivente.

Non disponiamo né delle strutture né delle possibilità per gestire un’operazione su scala planetaria, ma nutriamo il desiderio di contribuire, con il nostri modesti mezzi, a sensibilizzare l’opinione pubblica affinché si abbandoni al più presto un’energia a forte rischio e si acceleri il passaggio alle energie rinnovabili e prive di pericoli.

Per firmare questo Appello, accedete alla pagina «Sostegno»

E per ogni informazione: appel2geneve@fastmail.fm

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APPEL DE GENÈVE II AUX AUTORITÉS POLITIQUES Il faut abandonner le nucléaire, et maintenant !

Les catastrophes nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima ont eu lieu à 25 ans d’intervalle. Pourtant, on nous avait assuré que de tels accidents étaient quasiment impossibles !

Nos responsables politiques l’ont cru, et nous aussi. En réalité, la probabilité d’un tel accident

est impossible à calculer. Mais elle fut estimée à une fois en cent mille ans. La triste vérité est

que ce fut deux fois en vingt-cinq ans. Aujourd’hui, un peu moins de 400 réacteurs nucléaires

sont en état de fonctionner dans le monde. La prochaine catastrophe se produira n’importe où, n’importe quand. Et l’état actuel de ces centrales viellissantes ne peut qu’augmenter la probabilité d’une nouvelle catastrophe.

L’inventaire radioactif généré par ces installations est terrifiant : il peut exterminer chaque habitant de notre planète, et cela plusieurs dizaines de milliers de fois ! Il suffit qu’une infime fraction de cet inventaire s’échappe dans la nature pour provoquer une catastrophe. N’oublions jamais que tout ce qui peut arriver, finit par arriver … Tchernobyl et Fukushima en sont la double preuve.

Le seul et unique moyen d’éliminer ce risque est d’arrêter ces centrales, d’y entreposer les déchets qu’elles ont produit, d’extraire le combustible irradié et le conditionner dans un milieu appropriéet dans des containers adéquats, puis de transformer le site en mausolée. Ces mausolées seront autant de témoignages évoquant, pour les générations futures, les conséquences des risques technologiques non maîtrisables.

Au lieu de tenter de nous faire oublier les catastrophes déjà subies, les Etats, les institutions internationales et les pouvoirs économiques devraient décider l’abandon du nucléaire pour aborder la transition vers le tout renouvelable, parfaitement en mesure d’assurer la relève, à condition que l’on cesse d’entraver son développement.

On ne peut pas prendre encore le risque d’un accident nucléaire meurtrier qui rendra inhabitable d’immenses territoires pendant des siècles, sous prétexte d’un besoin douteux en électricité. N’oublions pas que l’on a décidé de construire des centrales nucléaires pour ensuite se demander comment vendre le courant ainsi produit. Ce qui a conduit les compagnies d’électricité à promouvoir diverses aberrations énergétiques telles que le chauffage électrique, le développement inconsidéré de l’éclairage public, notamment.

Le nucléaire n’est pas une énergie renouvelable; son abandon est donc inéluctable.

Tout retard ne fait qu’augmenter le risque d’une prochaine catastrophe. Après Fukushima, leJapon a bien arrêté la quasi totalité de ses réacteurs : c’est donc possible !

C’est la seule attitude responsable. C’est notre seul moyen de limiter les problèmes insolubles que nous léguerons aux générations futures.

 

Liste des premiers signataires

Pierre Lehmann, physicien nucléaire • Paul Bonny, citoyen genevois • Ivo Rens, Prof. honoraire de l’Université de Genève • Yves Lenoir, physicien ­­• Rémy Pagani, Maire de Genève • Michèle Rivasi, fondatrice de la CRIIRAD, députée européenne •Wladimir Tchertkoff, vice-prés. Enfants de Tchernobyl-Bélarus • Prof. Alexey V.Yablokov, Académie des sciences de Russie •Anne-Cécile Reimann, Prés. ContrAtom, Genève • Luc Recordon, député au Parlement suisse Wataru Iwata, citoyen japonais •Prof. émérite Michel Fernex, Faculté de Médecine, Bâle (Suisse) • Roger Nordmann, député au Parlement suisse • Liliane Maury Pasquier, députée au Parlement suisse • Bruno Barillot, lauréat du Nuclear Free Future Award 2010, Polynésie française • Philippe Lebreton, Prof. honoraire, Université Lyon 1• Victor Ruffy, anc. président du Conseil national (Suisse) • Jean-Robert Yersin, député au Grand Conseil (VD) • Robert J. Parsons, journaliste • Isabelle Chevalley, députée au Parlement suisse • Luc Breton, anc. expert responsable en radioprotection, Institut Suisse de Recherche Expérimentale sur le Cancer, Epalinges • Yves Renaud, diplômé du CNAM de Paris • Jürg Buri, directeur Fondation Suisse de l’Energie, Zurich • Frédéric Radeff, Citoyen de Genève • François Lefort, Prof. HES, Député au Grand Conseil (GE) • Walter Wildi, Prof géologie. Université de Genève • Joel Jakubec, Pasteur de l’Eglise protestante de Genève • Danielle Martinet, Citoyenne de Genève • Ciril Mizrahi, ancien constituant (GE) • Manuel Tornare, Député au Parlement suisse, ancien Maire de Genève • Salima Moyard, Dépotée au Grand Conseil (GE) • Marc Oran, Député au Grand Conseil (VD) • Guillaume Mathelier, Maire d’Ambilly • Edouard Dommen, Ethicien • Micheline Calmy-Rey, anc. Présidente de la Confédération suisse • Renaud Gautier, Député au Grand Conseil (GE) • Pierre Mercier, Prof. Honoraire de l’Université de Lausanne.

 

 

 

Nel 1978, un gruppo nato in seno all’Università di Ginevra lancia un appello ai rappresentanti politici dell’Europa, come pure al Parlamento Europeo, con lo scopo di trovare una soluzione alternativa al generatore di Super-Phénix a Creys-Malville (Francia) e alla società del plutonio. È l’Appello di Ginevra.

 

 

35 anni più tardi, alcuni amici, sensibilizzati dai problemi crescenti posti dal nucleare, esprimono preoccupazione di fronte alla disinformazione cronica osservata nel Giappone sinistrato e contaminato. I “nucleocrati” nutrono forse la speranza che il mondo dimentichi rapidamente questo «incidente» affinché possano vendere il loro progetto di nuovi centrali al mondo intero?

 

 

Dopo diverse consultazioni,  un testo destinato a risvegliare le coscienze è allora redatto da militanti del primo Appello di Ginevra: è l’APPELLO DI GINEVRA II

 

 

Questo testo dovrebbe essere capillarmente diffuso da ogni destinatario, presso persone di propria scelta, nelle reti informatiche, al fine di provocare delle prese di coscienza e di incoraggiare iniziative, pubblicazioni, azioni che inducano le autorità ad assumere le loro responsabilità di fronte al pericolo rappresentato da questa energia eminentemente ostile all’essere vivente.

 

 

Non disponiamo né delle strutture né delle possibilità per gestire un’operazione su scala planetaria, ma nutriamo il desiderio di contribuire, con il nostri modesti mezzi, a sensibilizzare l’opinione pubblica affinché si abbandoni al più presto un’energia a forte rischio e si acceleri il passaggio alle energie rinnovabili e prive di pericoli.

 

Per firmare questo Appello, accedete alla pagina «Sostegno»

 

E per ogni informazione: appel2genève@gmail.com

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APPELLO DI GINEVRA II ALLE AUTORITÀ POLITICHE Bisogna abbandonare il nucleare, e subito!

Le catastrofi nucleari di Tchernobyl e di Fukushima sono avvenute a 25 anni di distanza. Eppure, ci avevano assicurato che tali incidenti erano quasi impossibili!

I nostri responsabili politici l’hanno creduto, e pure noi. In realtà, la probabilità che un tale incidente avvenga è impossibile da calcolare ; tuttavia essa fu stimata a una volta in centomila anni. La triste verità è che ciò si è verificato due volte in venticinque anni. Oggi, quasi 400 reattori nucleari sono in grado di funzionare nel mondo. La prossima catastrofe potrà verificarsi in qualsiasi luogo, in qualsiasi momento. E lo stato attuale di queste centrali, che stanno invecchiando, non può che aumentare la probabilità di una nuova catastrofe.

La quantità di materiale radioattivo generato da queste istallazioni è terrificante: è in grado di sterminare tutti gli abitanti del nostro pianeta, e ciò per diverse dozzine di migliaia di volte! È sufficiente che una piccolissima quantità si sprigioni nella natura per provocare una catastrofe. Non dobbiamo mai dimenticare che tutto quanto può succedere, prima o poi finisce per succedere… Tchernobyl e Fukushima ne sono la prova.

Il solo e unico mezzo per eliminare questo rischio è quello di chiudere le centrali, neutralizzandone i detriti che hanno prodotto; di estrarre il combustibile irradiato, confinandolo in un ambiente appropriato e in contenitori adeguati; infine, di trasformare i vari siti in mausolei, che costituiranno altrettante testimonianze evocatrici, per le generazioni future, delle conseguenze dei rischi tecnologici non gestibili.

Invece di tentare di farci dimenticare le catastrofi già subite, gli Stati, le istituzioni internazionali e i poteri economici dovrebbero decidere l’abbandono del nucleare a favore delle energie rinnovabili, perfettamente capaci di assicurare la ripresa, a condizione che si cessi di ostacolarne il loro sviluppo.

Non si può rischiare un incidente nucleare devastante, che renderà inabitabili per secoli immensi territori, con il solo pretesto di un manco di elettricità. Non dimentichiamo che abbiamo deciso di costruire delle centrali nucleari per poi chiederci come vendere la corrente da esse prodotta. Ciò ha indotto le compagnie di elettricità a promuovere diverse aberrazioni energetiche, come ad esempio il riscaldamento elettrico o lo sviluppo sconsiderato dell’illuminazione pubblica.

Il nucleare non è un’energia rinnovabile; il suo abbandono è dunque ineluttabile.

Ogni ritardo non fa che aumentare il rischio di una prossima catastrofe. Dopo Fukushima, il Giappone ha interrotto la quasi totalità dei suoi reattori: ciò è dunque possibile !

È la sola attitudine responsabile. È il nostro solo mezzo per limitare i problemi insolubili che trasmetteremo alle generazioni future.

Comitato di promozione

Pierre Lehmann, physicien nucléaire • Paul Bonny, citoyen genevois • Ivo Rens, Prof. honoraire de l’Université de Genève • Yves Lenoir, physicien ­­• Rémy Pagani, Maire de Genève • Michèle Rivasi, fondatrice de la CRIIRAD, députée européenne •Wladimir Tchertkoff, vice-prés. Enfants de Tchernobyl-Bélarus • Prof. Alexey V.Yablokov, Académie des sciences de Russie •Anne-Cécile Reimann, Prés. ContrAtom, Genève • Luc Recordon, député au Parlement suisse Wataru Iwata, citoyen japonais •Prof. émérite Michel Fernex, Faculté de Médecine, Bâle (Suisse) • Roger Nordmann, député au Parlement suisse • Liliane Maury Pasquier, députée au Parlement suisse • Bruno Barillot, lauréat du Nuclear Free Future Award 2010, Polynésie française • Philippe Lebreton, Prof. honoraire, Université Lyon 1• Victor Ruffy, anc. président du Conseil national (Suisse) • Jean-Robert Yersin, député au Grand Conseil (VD) • Robert J. Parsons, journaliste • Isabelle Chevalley, députée au Parlement suisse • Luc Breton, anc. expert responsable en radioprotection, Institut Suisse de Recherche Expérimentale sur le Cancer, Epalinges • Yves Renaud, diplômé du CNAM de Paris • Jürg Buri, directeur Fondation Suisse de l’Energie, Zurich • Frédéric Radeff, Citoyen de Genève • François Lefort, Prof. HES, Député au Grand Conseil (GE) • Walter Wildi, Prof géologie. Université de Genève • Joel Jakubec, Pasteur de l’Eglise protestante de Genève • Danielle Martinet, Citoyenne de Genève • Ciril Mizrahi, ancien constituant (GE) • Manuel Tornare, Député au Parlement suisse, ancien Maire de Genève • Salima Moyard, Dépotée au Grand Conseil (GE) • Marc Oran, Député au Grand Conseil (VD) • Guillaume Mathelier, Maire d’Ambilly • Edouard Dommen, Ethicien • Micheline Calmy-Rey, anc. Présidente de la Confédération suisse • Renaud Gautier, Député au Grand Conseil (GE) • Pierre Mercier, Prof. Honoraire de l’Université de Lausanne.

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La Ville de Genève signe l’Appel de Genève II

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Stratégie de l’APAG 2

Comme chacun l’aura remarqué, les signataires de l’Appel de Genève 2 relèvent de plusieurs nationalités. De fait, l’Appel de Genève 2 ne s’adresse pas qu’à la Suisse ni qu’aux Suisses.

Ce n’est pas là l’effet du hasard, mais de notre conscience du caractère international de l’extrême dangerosité de l’industrie nucléaire et de notre intention de nous adresser successivement aux autorités politiques des divers Etats nucléarisés.

Pour l’instant, l’Appel de Genève n’est officiellement diffusé qu’en français, mais il le sera prochainement aussi en allemand et en italien, donc dans les trois langues officielles de la Suisse, ainsi qu’en anglais, en attendant de l’être en d’autres idiomes.

La vitesse avec laquelle seront franchies ces étapes dépendra de l’ampleur du mouvement. L’Appel de Genève 2 s’adresse aux citoyens des Etats nucléarisés, de toutes les orientations politiques, sans exclusive aucune. C’est dire que nous comptons sur votre engagement en faveur d’un avenir sans nucléaire.

Ivo Rens

 

 

 

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