Archives mensuelles : mars 2018

Journée nationale anti-Linky
 en France samedi 5 mai 2018

Observatoire du nucléaire
Communiqué du 27 mars 2018

http://refus.linky.gazpar.free.fr
Journée nationale anti-Linky 
en France samedi 5 mai 2018

– Dénonciation des incendies, surfacturations, incidents divers, espionnage de la vie privée, et des exactions commises sur la population par les installateurs de Linky
– Reconnaissance par l’ANSES de la réalité des souffrances causées par les ondes électromagnétiques
– L’affaire Facebook montre que les belles promesses concernant les données personnelles ne valent rien, or Linky et Gazpar sont des compteurs espions

Une journée nationale d’actions contre les compteurs communicants (Linky, gazpar, etc) aura lieu le samedi 5 mai 2018. Dans toute la France, des initiatives auront lieu pour le refus des compteurs communicants : chaines humaines, rassemblements devant les préfectures, devant les agences Enedis, etc
Le nombre de communes (plus de 550 à ce jour) et de particuliers qui refusent les compteurs communicants est en augmentation continuelle malgré les pressions et menaces opérées respectivement par les Préfets et par Enedis, mais aussi malgré la campagne de dénigrement qui tente de faire passer pour des « complotistes », des rétrogrades ou des ignorants les innombrables citoyens qui refusent ces compteurs.
Or le rejet de ces compteurs, abusivement présentés comme « intelligents », est au contraire parfaitement rationnel et étayé, et malheureusement conforté par une actualité parfois dramatique :

Mise en danger des citoyens par les incendies de compteurs Linky
Les incendies de compteurs Linky se multiplient et ont assurément déjà causés plusieurs morts malgré les dénégations d’Enedis, et il est inévitable que d’autres drames se produisent. Au bout de combien de morts les autorités françaises réagiront-elles ?

Données personnelles : grave mise en cause des libertés par les Linky et cie
Non seulement il est avéré que le Linky est « l’indic idéal », véritable Big Brother installé à domicile, mais l’actualité (affaire Facebook) montre bien, si cela était encore nécessaire, que les belles assurances avancées par Enedis, Grdf et la CNIL concernant nos données personnelles ne valent rien. Le programme Linky est avant tout, voire uniquement, un programme de Big data comme le reconnait le propre président d’Enedis.

Mensonges et exactions des installateurs à l’encontre de la population
Les sociétés privées mandatées par Enedis pour tenter d’imposer par tous les moyens à la population les compteurs communicants s’autorisent des comportements totalement inadmissibles : exactions, menaces, intimidations et mensonges, comme : « Si vous refusez le Linky, on va vous couper l’électricité », « vous allez être poursuivi en justice », « vous devrez payer le compteur », « vous devrez payer une somme mensuelle » : il s’agit de mensonges car, à ce jour, il n’existe aucune mesure de rétorsion légale à l’encontre des gens qui gardent leur compteur ordinaire

Surfacturations et obligation de prendre un abonnement plus cher
Alors que la communication pro-Linky fait miroiter à la population de prétendues économies d’énergie qui seraient à la fois vertueuses pour l’environnement et pour le pouvoir d’achat, c’est en réalité le contraire qui se produit : de nombreux habitants dotés d’un Linky voient leurs factures démultipliées et beaucoup d’autres, dont les installations disjonctent continuellement, sont obligés de prendre un abonnement plus cher.

Dysfonctionnements et dégâts divers
Outre les incendies déjà évoqués, les compteurs communicants causent le dysfonctionnement de nombreux appareils qui sont parfois détruits ou dont le contenu (congélateurs) est bon à jeter, et ce sont les usagers victimes qui paient la note !

Ondes électromagnétiques : le pire est à venir avec l’ERL
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L’ANSES vient enfin de reconnaître la réalité des souffrances des personnes EHS (électro hyper sensibles), tout en avouant son incapacité à les expliquer. La moindre des choses, au moins dans l’attente de progrès dans les études, est de ne pas augmenter l’exposition aux ondes électromagnétiques.
Or, non seulement le fonctionnement du Linky en CPL (courant porteur en ligne) est controversé, mais le pire est prévu avec l’installation dans le Linky d’un émetteur Wi-Fi (plus exactement zigbee, un protocole équivalent au wi-fi), l’ERL (émetteur radio Linky), qui va inonder d’ondes électromagnétiques le logement de l’usager.

Attention aux revendications d’ « amélioration » du programme Linky
Par naïveté ou au contraire pour tenter de diviser ou déconsidérer le mouvement d’opposition aux compteurs communicants, certaines voix s’élèvent pour demander l’ « amélioration » du programme Linky par un meilleur accès des usagers aux données sur leur consommation. Or, il faut savoir que :
– ce n’est pas en consultant de jolies courbes de consommation que l’on fait des économies mais par des actions efficaces en termes de comportement ou de travaux ;
– la prétendue « amélioration » dont il est question est la mise en service chez l’usager d’un « écran déporté » qui permettrait de consulter l’évolution de la consommation. Or c’est précisément avec l’ERL que ce système peut être mis en service ;
– de fait, qu’il s’agisse de certains parlementaires, du prétendu « médiateur de l’énergie », ou par exemple de la direction de l’UFC-QueChoisir (cf ci-dessous), les demandes d’ « amélioration » du Linky sont en réalité, sans jamais le dire, des demandes d’installation des ERL et donc d’exposition massive de la population aux ondes électromagnétiques !

Trahison des usagers par la direction de l’UFC-QueChoisir
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Il a été montré que la direction de l’organisation UFC-QueChoisir, qui ne conteste que le mode de financement du programme Linky, est en réalité en affaire avec l’industriel Enedis et qu’elle trahit les usagers en leur faisant croire qu’ils ne peuvent refuser le compteur Linky.
Qui plus est, comme expliqué ci-dessus, la direction de l’organisation UFC-QueChoisir demande la mise en service des ERL… tout en prétendant que le Linky ne pose aucun problème d’ondes électromagnétiques : quel cynisme !

Conclusion
Considérant que les « vertus » annoncées des compteurs communicants sont en réalité inexistantes, alors qu’au contraire les problèmes générés sont hélas bien réels, nombreux et parfois dramatiques, la seule solution de bon sens est de stopper immédiatement les programmes Linky et Gazpar et de réhabiliter les compteurs ordinaires qui ont rendu de fiers services depuis des décennies, installés par le (vrai) service public, pour la population et pour l’intérêt général et non pour le business des sociétés privées comme c’est le cas avec Linky, Gazpar et cie. C’est cette revendication qui sera portée le samedi 5 mai 2018 partout en France.

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Communes et particuliers, nous
pouvons refuser les compteurs
Linky, Gazpar, et « eau » !

Observatoire du nucléaire
Jeudi 8 mars 2018

Linky : la pétition trompeuse lancée
par la direction d’UFC-Que Choisir

Alerte : la direction d’UFC-QC veut la transformation
des compteurs électriques en puissants émetteurs wi-fi (*)!

A travers sa nouvelle pétition, la direction de l’UFC-QC demande
l’installation dans les compteurs de l’Emetteur Radio Linky
qui va inonder les logements d’ondes électro-magnétiques

Prise la main dans le sac à faire le jeu du compteur Linky, la direction de l’UFC-QueChoisir a cru pouvoir me faire taire en lançant à mon encontre pas moins de 4 procédures en justice. Mais, dès son premier jugement, le Tribunal de Paris m’a donné entièrement raison et a indiqué que j’étais parfaitement fondé à dénoncer la collusion de la direction de l’UFC-QC avec celle d’Enedis.

Il se trouve que nombreux adhérents de l’UFC-QC ont vivement protesté, voire carrément démissionné du fait du soutien objectif de cette organisation au programme Linky et du fait des procédures lancées à mon encontre (au lieu de combattre Enedis !)

C’est pour cela que la direction de l’UFC-QC tente depuis quelques semaines de brouiller les pistes et de redorer son image par des publications dont on peut vraiment dire qu’elles sont sournoises.

Par exemple, le « dossier noir » publié récemment par Que Choisir compile la plupart des critiques portées depuis longtemps par les collectif anti-Linky (surfacturations, dysfonctionnements divers, etc) mais :

– en continuant à nier deux des principaux problèmes : la captation des données sur la vie privée et la question sanitaire (ondes) ;
– en continuant à prétendre contre toute évidence (les exemples sont en effet légion !) que ni une commune ni un particulier ne peut refuser le compteur Linky ;

Mais un coup de théâtre s’est alors produit début février 2018 : la Cour des comptes a porté de très vives critiques contre le programme Linky, montrant en particulier que les usagers n’allaient rien y gagner et que, au contraire, c’était le distributeur Enedis qui allait s’en mettre plein les poches sur notre dos.

Loin de faire amende honorable et de rejoindre enfin le front du refus des compteurs communicants, la direction de l’UFC-QC a vu dans cette information une excellente opportunité de redorer son image… tout en continuant à soutenir le programme Linky de son complice Enedis !

C’est ainsi qu’elle a lancé le 8 mars 2018 une pétition nationale demandant en particulier aux autorités « de revoir les conditions de financement du compteur, et notamment les conditions de rémunération d’Enedis » : nul besoin d’être expert en communication pour comprendre qu’il n’y a là aucune remise en cause du programme d’installation du compteur Linky, bien au contraire (**).

Mais il y a encore bien pire. En effet, la pétition demande aussi (c’est même son premier objet) « l’accès libre et simple à l’information sur votre consommation, pour en faire un véritable outil de maîtrise de la consommation énergétique ». Rien de scandaleux… a priori.

Notons déjà que la direction de l’UFC-QC se joint à nouveau aux mensonges d’Enedis en laissant croire que c’est en consultant de jolies courbes de consommation que l’on peut faire des économies d’énergie, ce qui est faux.

Mais il suffit de lire le contenu de la pétition pour comprendre de quoi il en retourne : « Les informations disponibles via les compteurs sont très maigres et peu accessibles. L’affichage déporté, permettant une information en temps réel plus complète et lisible, est limité aux seuls ménages précaires. En l’état, les compteurs Linky ne sauraient donc garantir une meilleure maîtrise de la consommation énergétique par les ménages ».

En clair, l’UFC-QC demande le déploiement généralisé de l’affichage déporté, à savoir l’installation dans votre logement, en plus du Linky, d’un écran qui vous permettrait de voir en direct votre consommation. A nouveau, il n’a jamais été prouvé qu’un tel outil permette de réduire sa consommation mais, ce que l’UFC-QC et son complice Enedis se gardent bien de mettre en lumière, c’est la façon dont cet affichage déporté doit fonctionner.

Voici donc la vérité : pour faire fonctionner le fameux affichage déporté, le compteur Linky doit être doté d’un super émetteur wi-fi, l’ERL (Émetteur Radio Linky), qui va inonder votre logement d’ondes électromagnétiques pour être en contact avec divers objets connectés (dont le fameux boitier déporté).

La direction de l’UFC-QC bat assurément tous les records de mauvaise foi lorsqu’elle prétend qu’il n’y a pas le moindre risque sanitaire avec le programme Linky sous prétexte que les informations doivent circuler dans les fils électriques du logement par la technologie du CPL (***) et non par wi-fi, alors que, dans le même temps, elle milite activement pour que les compteurs électriques du pays soient transformés en super émetteurs wi-fi !

Nous sommes désolés de constater que de nombreux citoyens sont trompés par la duplicité de la direction de l’UFC-QueChoisir et signent cette pétition sans savoir quelles sont les conséquences réelles des revendications qui sont si sournoisement présentées.

Le refus des compteurs communicants d’électricité (Linky), de gaz (Gazpar) et d’eau se démultiplie partout en France, que ce soit par les communes, les collectifs, les associations ou les particuliers eux-mêmes, désireux d’échapper à ces compteurs prétendus « intelligents » mais qui surfacturent, font dysfonctionner les appareils électroménagers, causent des incendies, espionnent et émettent diverses ondes électromagnétiques dangereuses pour la santé.

Il faut donc démultiplier cette résistance contre ces programmes qui ne servent que les intérêts des entreprises commerciales, de l’industriel Enedis… et des ses complices comme la direction de l’UFC-Que Choisir.

Stéphane Lhomme
Conseiller municipal de Saint-Macaire (33)
Animateur du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr

(*) Plus exactement les protocoles KNX ou Zigbee, équivalents au wi-fi

(**) L’UFC-QC propose même, pour les gens qui se sont vus imposer le Linky, une lettre-type non pas pour exiger la réinstallation du compteur ordinaire mais pour se faire littéralement acheter par Enedis !

(***) Bien noter que l’utilisation du CPL est elle aussi très controversée sur le plan sanitaire d’autant que, comme pour la téléphonie mobile, cette technologie est évolutive (CPLG1, CPLG3, etc). Avec l’ERL, ce sera la double peine : CPL+wi-fi !

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Baster sur Bure ?

Nous reproduisons ci-après un échange de correspondance informatique entre le représentant du blog de l’APAG2 et celui du blog Biosphère. Le point de vue des écologistes qui publia le 23 février 2018 un article intitulé “Les zadistes à Bure, c’est un combat perdu d’avance”

http://biosphere.blog.lemonde.fr/2018/02/23/les-zadistes-a-bure-cest-un-combat-perdu-davance/

 

Ivo Rens à Michel Sourrouille (biosphere@ouvaton.org)

16 mars 2018

 

Bonsoir !

Je suis très affligé de l’article que vous avez publié sous le titre “Les Zadistes à Bure, c’est un combat perdu d’avance”.

D’abord, qu’un combat soit perdu d’avance n’est ni moralement, ni politiquement, un argument responsable.

Le problème du stockage des déchets mérite d’être discuté sérieusement.

Il y a des solutions autrement moins risquées que celles retenues par la nucléocratie française.

En témoigne l’article de Hervé Kempf du 16 février 2018 que j’ai reproduit sur le blog de l’APAG2 :

https://apag2.wordpress.com/2018/02/19/dechets-nucleaires-il-faut-que-letat-cesse-de-mentir/

J’avais publié sur ce même blog, le 12 février 2014, un article qui me semble important de Hans Zumkeller.

Cet article est intitulé “Le projet CIGEO d’enfouissement en profondeur des déchets nucléaires à Bure : Comment l’aventurisme des nucléocrates s’apprête à engager la France dans un désastre sans précédent qui pourrait bien, un jour, être qualifié de crime contre la biosphère”. En voici le lien :

https://apag2.wordpress.com/2014/02/12/cigeo/

Dans cet article une solution nettement moins risquée est esquissée qui consisterait à entreposer ces déchets sous terre, mais dans des falaises qui demeureront accessibles dans les décennies et les siècles à venir, contrairement à l’enfouissement en profondeur à Bure dont les risques sont immenses.

Il me semble que votre blog aurait avantage à dialoguer avec Hervé Kempf et Hans Zumkeller.

Bien cordialement,

Ivo Rens

Professeur honoraire

Université de Genève.

 

Michel Sourrouille à Ivo Rens

17 mars 2018

Bonjour Ivo

Soucieux de permettre une réflexion approfondie de nos lecteurs, nous avons repris sur notre blog l’argumentaire que tu nous a envoyé :

http://biosphere.blog.lemonde.fr/2018/03/17/pour-une-alternative-a-lenfouissement-a-bure/

Cependant mettre des déchets à très longue vie dans des piscines ou dans des grottes ne dit rien sur les possibilités humaines de maintenance des lieux pendant des centaines d’années. La question reste donc entière : vaut-il mieux des déchets toxiques à 500 mètres sous terre ou à l’air libre pendant une période qui dépasse nos capacités socio-économiques ? Qu’est-ce qui est le plus risqué ?

Bien à toi, 
Michel Sourrouille

 

 

Ivo Rens à Michel Sourrouille

17 mars 2018

Bonjour Michel,

Je pense que vous avez bien fait de placer les deux documents que je vous ai signalés sur votre blog.

Mais ce que vous m’écrivez me paraît indiquer que  l’argumentaire développé par Hans Zumkeller ne vous a pas convaincu : Les colis de déchets placés à 500 mètres sous terre ne resteront pas en l’état bien longtemps. Ils surchaufferont, pollueront durablement le sous-sol et réapparaîtront dans les nappes phréatiques, dans les sources et dans la terre arable qui sera durablement affectée d’une contamination radioactive.

Si les autorités françaises avaient écouté l’avertissement solennel que l’Association pour l’Appel de Genève lui avait adressé en 1978 au sujet du SuperPhénix, elles se seraient épargnées le coût de ce surgénérateur géant estimé par la Cour des comptes, en 1997, à 60 milliards de francs  français (soit quelque 9,1 milliards d’euros), estimation probablement largement sous-évaluée et ne tenant pas compte du démantèlement toujours en cours de cette installation. Je reconnais toutefois que grâce à l’abandon de ce surgénérateur géant, la France et l’Europe occidentale s’en tirent indemnes sur le plan radiologique !

En présence de pareils risques, la seule position responsable est un refus intransigeant.

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