EPR en France et en Angleterre : EDF vers la faillite 

Observatoire du nucléaire

Février 2024

Hinkley Point : nouveau retard et surcoût d’au moins 7 milliards pour le premier EPR 

Libération, 23 janvier 2024 : https://urlz.fr/pBdn Hinkley Point menace la survie d’EDF 

Canard enchaîné, 10 janvier 2024 

Fraudes sur l’EPR de Flamanville : sa mise en route va-t-elle encore être retardée ? 

Ouest-France, 23 février 2024 : https://urlz.fr/pFfT
Soupçons de falsifications à l’EPR de Flamanville : la carte du secret de l’instruction 

La presse de la Manche, 24 février 2024 : https://urlz.fr/pFEq 

Au vu des dernières nouvelles, il est légitime de se demander si l’effondrement d’EDF ne va pas se produire encore plus vite qu’envisagé. On croyait avoir tout vu à Flamanville, mais on apprend aujourd’hui que des pièces frauduleuses ont probablement été installées sur l’EPR (et dans d’autres centrales) et que des procédures en justice sont ouvertes. La mise en service de l’EPR pourrait être une fois de plus reportée… 

Elle est théoriquement annoncée pour cette année, après 16 ans de chantier… au lieu de 4 ! Si elle a finalement lieu, cette opération s’annonce d’une très grand complexité au vu des nombreuses malfaçons et des lourdes inconnues concernant la conduite de ce réacteur maudit. 

Mais le désastre de Flamanville pourrait n’être qu’un amusement par rapport à ce qui attend EDF à Hinkley Point (Angleterre), comme prévu par nous-même mais aussi par le propre directeur financier d’EDF, Thomas Piquemal, qui a démissionné avec fracas en mars 2016. 

En effet, alors que le chantier avait déjà 4 ans de retard, EDF a avoué début 2024 un nouveau retard « de 2 à 4 ans » : autant dire que ce sera 4 ans (soit 8 ans au total)… et sûrement plus encore : dès novembre 2022, le quotidien britannique The Telegraph annonçait carrément un retard… de 11 ans ! Et probablement pire, selon les exemples de Finlande et Flamanville… 

Or, en vertu des accords signés au départ avec Londres, et suite au retrait du chinois CGN (qui avait imposé cette option sans rien avoir à payer !) c’est EDF qui va devoir couvrir les surcoûts du chantier, qui se démultiplient au fil du temps. Le Canard enchaîné révèle même une disposition explosive : une baisse de la marge d’EDF de 0,2 % par semestre de retard. 

Quant on sait qu’un chantier aussi pharaonique est difficilement bénéficiaire même quand tout se passe bien, ce sont assurément des dizaines de milliards qui vont ainsi être engloutis au détriment d’EDF et donc de la France. La situation est totalement désespérée mais Macron et Rémont (PDG d’EDF) appuient sur le champignon, pour être bien sûrs de couler EDF. 

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