Lors de ce désastre, le Japon a arrêté immédiatement toute son industrie électronucléaire. Ce faisant il a démontré qu’un tel arrêt est possible. C’est tout ce que déclare l’Appel de Genève 2.
Pour nous, l’exemplarité du Japon se limite à cet arrêt immédiat. Elle n’englobe nullement ses modalités, en particulier son recours à la production massive d’électricité par la combustion d’hydrocarbures.
Les initiateurs de l’Appel de Genève 2 et l’Association pour l’Appel de Genève 2 sont conscients des perspectives alarmantes du réchauffement climatique et ce serait leur faire un mauvais procès que de leur imputer l’option japonaise improvisée dans l’urgence, ainsi que la gestion actuelle du désastre.
Il n’est pas question de choisir entre la peste et le choléra. Il faut refuser l’une et l’autre. C’est non seulement possible, mais nécessaire.
Ivo Rens
5 novembre 2013.